SORTIES :
19 septembre 2024 à 15h :" Lascaux au Musée d'Anthropologie Préhistorique" de Monaco.
4 novembre 2024 : "Les idoles de Provence", au Musée de Préhistoire de Quinson.,
6 décembre 2024: "Aux origines du sport", au Musée de Préhistoire Régionale de Menton
Exposition d'été au Musée de Préhistoire de Terra Amata : 
"OUTILS" entre art et science
Du 21 juin au 23 septembre 2024
Exposition du photographe François MAUPLOT
Programme annuel des conférences :
"DES ANIMAUX ET DES HOMMES"
Mercredi 17 janvier 2024 à 18h
Patricia VALENSI (Docteur en Préhistoire, HNHP, UMR 7194 : CNRS-MNHN-UPVD - Fondation IPH, Lab. de Préhistoire Nice-Côte d'Azur)
Chasse et Pêche au Paléolithique : une fenêtre sur la vie de nos Ancêtres
Les sociétés du Paléolithique étaient-elles systématiquement composées de chasseurs-cueilleurs ? En réalité, la chasse aux grands mammifères semble s'être généralisée assez tardivement au cours du Paléolithique. Comment peut-on mettre en évidence cette évolution en archéologie ? Et qu'en est-il de la pêche ? L'étude des restes fauniques nous offre un éclairage sur les modes de vie de nos ancêtres paléolithiques et sur leur adaptation à des environnements en constante évolution.
Mercredi 21 février 2024, à 18h
Pierre-Elie MOULLÉ (Docteur en Préhistoire et Attaché de Conservation au Musée Régional de Préhistoire de Menton)
Il y a 1,2 million d’années, les Alpes-Maritimes et la proche Ligurie recelaient une faune riche et impressionnante
Grâce à la grotte du Vallonnet, située à Roquebrune-Cap-Martin, nous savons que la plus ancienne présence humaine attestée dans les Alpes-Maritimes remonte à 1,2 million d’années. Ce site nous dévoile par ailleurs la faune qui vivait dans la région à cette époque. Un autre site contemporain du Vallonnet, la Tour de Grimaldi, se trouve à Vintimille.
Mercredi 27 mars 2014 à 18h
Claire DELHON (Chargée de Recherche au CNRS, CEPAM – UMR 7264 du CNRS)
Premiers paysans de montagne : agriculture et élevage à Méailles (Alpes-de-Haute-Provence) aux 4e et 3e millénaires avant notre ère
Il y a presque 6500 ans, une communauté de paysans s’installe à Méailles, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à proximité de la grotte de Pertus II, qui leur servira régulièrement de bergerie. Pendant les 1000 d’occupation du site, du Néolithique moyen au Néolithique final, le parcage des moutons et des chèvres va entraîner l’accumulation d’une grande quantité de fumier, aujourd’hui fossilisé, qui renferme de nombreuses informations sur les pratiques agro-pastorales passées. Cette conférence vise à mettre en lumière les techniques agricoles sophistiquées maîtrisées par les bergers de la préhistoire, mais aussi comment des méthodes de pointe issues des sciences de la vie, des sciences de la Terre, de la physique et de la chimie permettent aux scientifiques du XXIe siècle de les identifier.
Mercredi 17 avril 2024, à 18h
Anne-Marie MOIGNE (Maître de Conférences au Muséum national d’Histoire naturelle)
Les chasseurs de Tautavel
Quels outils les hommes de la Caune de l’Arago à Tautavel ont-ils utilisé pour dépecer tant de gros animaux, des rhinocéros, des chevaux des bisons, etc. ? Des expérimentations nous entraînent dans la peau de ces hommes si courageux et déterminés ! Reproduire leurs outils et fracturer les os nous indique bien leur connaissance des gestes utiles, des matériaux, de leur territoire.
Mercredi 15 mai 2024, à18h
Khalid EL GUENNOUNI (Docteur en Préhistoire, Laboratoire de Préhistoire Nice Côte d'Azur)
L'origine des lapins des sites préhistoriques
Les lapins (genre Oryctolagus) sont connus dans notre région depuis plus d’un million d’années. Plusieurs sites préhistoriques, dont celui de de Terra Amata, ont livré des restes de lapins. Ont-ils été consommés par les Hommes ? Par d’autres prédateurs ? La réponse à cette question n’est pas toujours évidente.
Mercredi 18 septembre 2024, à 18h
Patricia VALENSI (Docteur en Préhistoire, HNHP, UMR 7194 : CNRS-MNHN-UPVD - Fondation IPH, Lab. de Préhistoire Nice-Côte d'Azur)
A la rencontre des nains et des géants des îles méditerranéennes
L'isolement des faunes sur les îles méditerranéennes a conduit à des évolutions particulières. Aujourd'hui, on y découvre des fossiles d'éléphants et d'hippopotames nains, ainsi que des rats et des lapins géants. Certains de ces fossiles ont probablement servi d’inspiration pour des récits mythologiques.
Mercredi 20 novembre 2024, à18h
Jean-Denis VIGNE (Dr HDR, Directeur de Recherche Émérite du CNRS et chargé de mission au Muséum national d'Histoire naturelle)
Comment le chat est-il devenu domestique ?
Les données archéologiques réunies durant ces dernières années à Chypre, en Égypte et en Chine ont considérablement modifié l'idée qu'on se faisait des débuts de notre relation avec le chat domestique. Les données de la paléogénétique viennent compléter utilement celles de l'archéologie. Cette nouvelle perspective permet en outre de mieux comprendre les débuts de la domestication d'autres espèces comme le chien ou le porc…
Mercredi 11 décembre 2024, à 18h
Isabelle RODET-BELARBI (Archéozoologue, Inrap, Université Côte d’Azur, CEPAM, France)
Os, bois de cerf et corne du Néolithique au XVIIIe siècle :
Quelques exemples du travail de ces matériaux à travers le temps
L’utilisation de l’os, du bois de cerf et de la corne, pour ne citer que les trois matières dures d’origine animale les plus fréquemment employées, ne se limite pas à la Préhistoire. Ces matériaux sont travaillés au moins jusqu’au début du XXe siècle, date de l’arrivée des matières plastiques issues du pétrole (bakélite, etc.). Il est évidemment impossible de passer en revue tout ce qui a pu être fabriqué en os ou en bois de cerf depuis le Néolithique. Cet exposé se limite donc à quelques exemples illustrant diverses techniques et outils à travers le temps ainsi qu’à des objets emblématiques ou des productions standardisées.
Mercredi 20 novembre 2024, à18h
Jean-Denis VIGNE (Dr HDR, Directeur de Recherche Émérite du CNRS et chargé de mission au Muséum national d'Histoire naturelle)
Comment le chat est-il devenu domestique ?
Les données archéologiques réunies durant ces dernières années à Chypre, en Égypte et en Chine ont considérablement modifié l'idée qu'on se faisait des débuts de notre relation avec le chat domestique. Les données de la paléogénétique viennent compléter utilement celles de l'archéologie. Cette nouvelle perspective permet en outre de mieux comprendre les débuts de la domestication d'autres espèces comme le chien ou le porc…
Mercredi 11 décembre 2024, à 18h
Isabelle RODET-BELARBI (Archéozoologue, Inrap, Université Côte d’Azur, CEPAM, France)
Os, bois de cerf et corne du Néolithique au XVIIIe siècle :
Quelques exemples du travail de ces matériaux à travers le temps
L’utilisation de l’os, du bois de cerf et de la corne, pour ne citer que les trois matières dures d’origine animale les plus fréquemment employées, ne se limite pas à la Préhistoire. Ces matériaux sont travaillés au moins jusqu’au début du XXe siècle, date de l’arrivée des matières plastiques issues du pétrole (bakélite, etc.). Il est évidemment impossible de passer en revue tout ce qui a pu être fabriqué en os ou en bois de cerf depuis le Néolithique. Cet exposé se limite donc à quelques exemples illustrant diverses techniques et outils à travers le temps ainsi qu’à des objets emblématiques ou des productions standardisées.
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